Heure de fourche : trou dans l’horaire d’un enseignant (bien sûr il n’y a pas qu’eux qui ont ça 😉 ). C’est-à-dire, qu’il y a une heure vide entre deux cours. Sur ce temps là, on ne va pas rentrer chez nous, ça n’en vaut clairement pas la peine. Donc, on prévoit des choses à faire. Mais au final, rares sont les moments libres pour y travailler…
Durant ces heures, mille et une choses urgentes viennent s’ajouter à notre liste. Ce que l’on pensait faire est rarement ce que l’on fait au final. Voyons les différents perturbateurs habituels 😉
L’heure de fourche en théorie
En prévoyant mes journées, je prépare des choses à faire durant mes heures de fourches. Il faut avancer dans mes corrections, faire les photocopies suivantes et préparer le matériel nécessaire au prochain cours.
Ha… C’est beau de penser comme j’étais naïf au début d’année 😉
L’heure de fourche en réalité
Pouf ! Plus là ! Disparition !
L’heure de fourche est un mirage qui se fait rapidement remplacer par mille et une choses urgentes.
Voici mon petit Top 10 des petites choses à faire (sans ordre particulier) :
- Consulter les informations dans le carnet, les différentes zones d’affichage, les mails ou encore de vive voix.
- Vérifier l’information ! Ne jamais faire aveuglément confiance aux info. Les modifications et les erreurs sont fréquentes… Très fréquentes…
- Réserver les locaux ou s’assurer des derniers changements.
- Faire passer un contrôle à des absents.
- Vérifier les absences à un contrôle (justifiées ou injustifiées).
- Assurer des remédiations (prévues ou imprévues…).
- Assister à des réunions.
- Assurer le suivi de différentes sorties même pour d’autres cours.
- Chercher les personnes ressources lorsqu’elles ne sont pas à leur bureau.
- Faire la file à la photocopieuse 😉
Et enfin, sur les 3 minutes qui restent de l’heure, discuter avec les collègues qui finissent aussi leur marathon d’heure de fourche.
Évidemment, vous me direz que c’est le job. Et c’est tout à fait vrai ! C’est le job mais je ne m’y attendais pas. C’est pourquoi je m’amuse à repenser à ma naïveté de départ 😉 Je pensais vraiment que j’aurais le temps de fortement avancer dans mes corrections durant ces heures…
Il existe tout de même un moyen qui peut permettre d’avancer dans le travail prévu. Ce n’est possible que lorsque le local n’est pas utilisé durant l’heure de fourche. En effet, cette technique secrète consiste à fermer la porte du local et à ne pas en sortir. Elle permet d’avancer mais sacrifie l’information et l’implication dans la vie de l’école. Il est parfois nécessaire de l’appliquer mais il vaut mieux ne pas en abuser 😉